Après une parenthèse à Paris, vous avez de nouveau organisé votre traditionnel séminaire en Suisse…

Effectivement, février est la période choisie par la direction financière de Würth France pour sa réunion annuelle. Elle s’est d’ailleurs déroulée dans le même état d’esprit que le séminaire que nous avions organisé en 2019 à Engelberg. Après Paris, l’année dernière, nous sommes retournés en Suisse, qui reste la destination la plus proche de l’Alsace où nous sommes quasiment sûrs de trouver de la neige à cette période de l’année !

Comment choisissez-vous la station dans laquelle vous vous rendez ?

Comme d’habitude, j’ai fait appel au Suisse Convention Bureau à Paris. Je demande à Franziska Luthi, sa directrice marketing, de me conseiller une nouvelle destination. Elle connaît maintenant parfaitement nos exigences et nos points d’attention. Nous cherchons toujours un endroit pas trop « bling bling » qui nous permette un temps de travail mais également des animations qui s’écartent de nos habitudes. Et les équipes du Suisse Convention Bureau ont répondu une nouvelle fois à notre cahier des charges. Ils nous ont proposé Kandersteg, une petite station de ski familiale du canton de Berne.

 ©Tourismus Adelboden-Lenk-Kandersteg - swiss-image.ch/Michael Sieber

Quel était le programme de ce séminaire ?

Nous sommes descendus au Waldhotel Doldenhorn, un Relais & Châteaux, qui nous avait attribué une salle que nous avons utilisée pour nos temps de travail. 

Cette mise à disposition permanente de cet espace était une aubaine car nous « débordons » souvent au niveau des horaires... Nous avons également pris nos repas à l’hôtel. La restauration y était à la fois simple et de très bonne qualité.

Aviez-vous prévu des activités ?

Nous avions réservé un temps pour une activité curling, qui ne s’est d’ailleurs pas tout à fait passée comme prévu ! Au moment d’arriver dans la halle de sport, nous n’étions pas attendus, et ce, malgré notre réservation confirmée. Aucun instructeur n’était présent. La seule personne sur place nous a accueillis et nous a malgré tout ouvert la piste de curling. Nous nous sommes chaussés et nous nous sommes vraiment beaucoup amusés ! Tout le monde a joué le jeu, a découvert par soi-même et ensemble la discipline et a très vite progressé. L’activité, qui avait mal commencé, s’est donc parfaitement bien terminée ! Le lendemain, nous avons pris une télécabine et sommes montés à Oeschinensee, un lac gelé en altitude. Sous un soleil magnifique, nous avons pris un grand bol d’air en faisant une randonnée à pied autour du lac. Un moment très sympa.

 Oeschinensee

Avez-vous fait évoluer votre manière d’organiser ce séminaire ?

Non, pas du tout. Notre timing est toujours aussi serré, nous manquons toujours de temps… Je m’attelle donc à répéter nos contraintes en amont et à rappeler les horaires au groupe sur place… Nous recherchons toujours une ambiance simple, familiale et des activité courtes mais marquantes. Malgré tout, sur place, on se rend compte que la crise a compliqué l’organisation car les opérateurs locaux manquent cruellement de personnel compétent. Par exemple, il a été difficile pour moi, en amont de l’événement, de valider certains points. Partout, en Suisse comme ailleurs, le tourisme en général et l’hôtellerie en particulier souffrent du manque d’effectifs. Donc, c’est vrai, on s’attendait à un accueil plus « encadré », plus chaleureux. Mais les personnes à notre disposition ont été très compétentes et très bienveillantes. Par exemple, l’hôtel s’est mis en quatre pour proposer des menus adaptés à une personne de notre groupe souffrant de fortes allergies.
Au final, je recommande la destination, très dépaysante, et l’hôtel, vraiment chouette.