La diminution des budgets d’organisation de séminaire et d’événement semblait condamner l’activité, vous savez, ce petit moment de détente qu’on réserve aux participants, pour les remercier d’avoir écouté patiemment les objectifs de leur manager, pour favoriser l’esprit d’équipe et le « travailler ensemble », pour améliorer la performance sociale de l’entreprise ou tout simplement pour offrir un temps de divertissement. La remise en cause de cette activité est une ineptie, tant ce temps est en priorité destiné à renforcer les liens entre collaborateurs.

Le collectif, plus que l’individu

Si certains organisateurs considèrent toujours que cette activité est onéreuse au regard de ses effets, c’est souvent parce qu’ils ne savent pas la choisir. Pendant longtemps d’ailleurs, on a privilégié l’individu au détriment de l’équipe, le défi individuel plus que la motivation du groupe. Combien de sauts à l’élastique, d’initiations au golf ou de courses automobiles sur circuit ont été effectués, valorisant davantage l’exploit d’un seul que la cohésion de tous ? À l’heure du digital et du règne du contact par mail dans les bureaux, il est impératif de mettre l’équipe, le groupe, le collectif… au centre des préoccupations événementielles.

bateau-dragon dans la région de Zurich

4 règles pour un retour garanti

Pour bien choisir son activité, l’organisateur de séminaire et d’événement doit respecter quatre règles, qui garantiront un retour sur investissement et sur émotion en lien avec les objectifs fixés :

1. Il n’y a d’activité qu’insolite. Elle doit être « extra ordinaire », sortir de l’ordinaire, du quotidien, des habitudes… au sens où chaque individu ne pourrait pas l’effectuer seul, parce qu’il n’y aura pas accès, parce qu’elle n’existe que pour les groupes... Le séminaire ou l’événement doit favoriser un moment d’exception. La détente, oui, le divertissement, bien sûr, mais vivre ensemble une expérience unique favorisera le lien social, pendant, mais surtout après l’événement.
2. Le groupe a souvent besoin d’être emmené, d’être transporté, pour vivre intensément la proposition. Qui mieux qu’un passionné, qu’une personne qui a un lien fort avec l’activité pour motiver, accompagner, mais aussi haranguer le collectif, et pousser chacun à s’impliquer davantage dans la vie du groupe ? L’activité doit être ainsi incarnée par un professionnel charismatique qui saura faire partager sa passion, son art, sa connaissance.
3. En période économiquement ou socialement dure, les collaborateurs ont besoin de se sentir utiles à la vie de leur entreprise et soutenus par leurs managers. D’où, aujourd’hui, la nécessité de davantage programmer des activités qui favorisent le bien-être et le collaboratif. Il est de plus en plus prouvé que la performance des entreprises, et donc des salariés, dépend de la qualité de vie au bureau. Cette activité, bien choisie, soulignera toujours l’engagement d’une entreprise à améliorer le bien-être au travail.
4. Le lien entre d’une part l’entreprise, son métier, ses compétences, sa stratégie, d’autre part l’événement, ses objectifs et l’activité proposée doit être fort. Il n’y a pas d’activité gratuite. Le temps de team building doit être totalement légitime, justifiée, porteur de sens et de messages.

 Initiation à la mixologie

C’est pour toutes ces raisons que les cours de cuisine sont devenus un véritable phénomène et figurent toujours en bonne place dans les séminaires et événements d’entreprise. Les pratiques sportives douces, comme la marche dans de beaux paysages, et les activités culturelles créatrices (faire un film…) ont également le vent en poupe. En respectant ces quatre règles, en faisant preuve d’un peu d’imagination et d’innovation, en fouinant un peu à droite et à gauche, un organisateur peut certainement trouver une activité collaborative et apaisante qui traduit ses objectifs tout en respectant le système de valeurs des salariés.