Quand vous lirez les titres des films ci-dessous, vous risquez de douter de notre sérieux. Quoi ? James Bond en Suisse nous direz-vous ? Mais où et pourquoi donc ? Et bien tout simplement parce que la Suisse, petit pays alpin, offre comme décor des paysages spectaculaires aux cinéastes, que ce soit pour la totalité d’un film ou pour une scène en particulier.

1 – « Point Break » et l'exploit du haut des Churfirsten

Frisson garanti à travers cette séquence de Point Break, film datant de 2015 où les scènes d’action se mêlent au sport extrême. Les protagonistes se lancent dans le vide pour une longue séquence de chute libre en combinaison wingsuit depuis un sommet des Churfirsten et poursuivent dans un à-pic spectaculaire de cette formation rocheuse. Celle-ci est constitué de 7 sommets principaux allant de 2205 à 2262 mètres, qui surplombent le lac de Walen, à l’est de Zürich. Fait incroyable : la séquence n’est pas « fake », mais a été réalisée à partir de multiples chutes réelles, réalisées par des cascadeurs et leur cameraman.

2 – « Star Wars » et la planète Alderaan inspirée par le lac de Thoune

La planète Alderaan – ou Aldorande en français - n’est autre que le lieu où a grandi la Princesse Leïa. Un monde paisible incarné par le lac de Thoune et les sommets enneigés qui l’entourent, que l’on aperçoit à la fin de l’épisode III (La revanche des Sith, sorti en 2005). La saga s’est aussi offert un des plus beaux points de vue de la région des Alpes bernoises en tournant sur le site du lac de Bachalpsee, un lac d’altitude au panorama somptueux.

3 – « Sils Maria » et le serpent de Maloja dans la vallée de l’Engadine

Dans le registre film d’art et d’essai cette fois, Olivier Assayas place sa fiction Sils Maria tournée en 2014 au milieu des paysages de la vallée de l’Engadine, dans les Grisons. Le point de bascule du film intègre un phénomène climatique particulier de la zone de la Haute-Engadine. En automne, on peut en effet observer soudain l’énigmatique « serpent de Maloja », un mouvement de nuages qui se produit entre Maloja et Saint-Moritz et qui fait disparaître un magnifique ciel bleu en quelques instants dans un mur de brouillard.

4 – « Heidi » un grand classique dans l’alpage des Grisons

Tout le monde connaît la jeune héroïne de Johanna Spyri dont l’ouvrage célébrait – déjà au XIXème siècle -  la vie dans l’alpage au contact de la nature et la culture authentique des habitants des montagnes. L’action se déroule en Suisse, dans le canton des Grisons, et c’est dans un village de cette région qu’Alain Gsponer a réalisé la dernière adaptation en date de l’histoire à l’écran, sortie en 2016.

Pour les 3 dernières suggestions, nous revenons aux films d’action : La saga James Bond a fait escale en Suisse plus d’une fois...

5 – « Au service secret de Sa Majesté » en haut du mont Schilthorn

Le sommet du Schilthorn et son emblématique restaurant panoramique servent de décor spectaculaire à cet opus rocambolesque sorti en 1969. Nous vous en avions donné tous les détails dans un article précédent. 007 a décidément laissé son empreinte sur ce site qui s’est développé avec une approche évènementielle. Le panorama est inimitable.

6 – « GoldenEye » et le saut mythique depuis le barrage de la Verzasca

En 1995, James Bond, alors joué par Pierce Brosnan, fait un tour dans le Tessin où il fait un incroyable saut à l’élastique depuis le mur du barrage de la Verzasca. Pas moins de 220 mètres de haut… ! Si vous avez le coeur bien accroché, le site permet de réaliser soi-même l’expérience. Mais vous pouvez aussi tout simplement vous procurer des frissons en contemplant l’endroit, et profiter de la charmante vallée de la Verzasca, point d’excursion depuis Locarno ou Lugano.

7 – « Goldfinger » dans les lacets du Col de la Furka

En 1964, l’agent 007 se lance sur la route menant au col de la Furka (culminant à 2400 m) et tente d’échapper à une course-poursuite. La scène met en perspective les vertigineux lacets de cette route qui mène de la station d’Andermatt au canton du Valais et la vue splendide qu’elle offre. Cette route, uniquement ouvert en été quand la neige a fondu, n’a rien perdu de son attrait pour cyclistes entrainés, motards et automobilistes avec des voitures décapotables qui se lancent tous les ans à l'assaut des cols dans cette région.