Parlez-nous d’ODDO BHF…

Oddo BHF est un groupe financier indépendant franco-allemand de 173 ans d’histoire, issu d’une entreprise familiale d’agents de change. La famille Oddo détient d’ailleurs encore la majorité du capital. Aujourd’hui, le groupe compte environ 2500 collaborateurs en Allemagne, France, Tunisie et Suisse. Ses métiers sont la banque privée, la gestion d’actifs et la banque de financement et d’investissements. Son objectif est de devenir la première banque privée indépendante en Europe.

Comment vos dirigeants ont-ils traversé cette crise sanitaire ?

Depuis le début de la crise sanitaire, les 15 dirigeants du comité exécutif (Comex) du groupe ne se sont pas réunis en présentiel, mais en digital. Leur dernier séminaire physique date même de 2019. À l’été 2021, alors qu’il y avait une petite fenêtre de tir pour organiser un séminaire en présentiel, la décision a été prise de le réaliser à Paris, fin juillet. Malheureusement, il a dû être annulé, puis reporté à mi-septembre. Or, À cette période pendant laquelle le virus nous a laissés un peu tranquilles, trouver dans des délais très courts 15 chambres sur Paris respectant notre cahier des charges, s’est avéré impossible. 

Vous avez été contrainte de faire évoluer votre projet…

Effectivement. Devant notre difficulté à trouver une destination et un lieu adaptés, nous avons choisi d’organiser ce séminaire dans un lieu privé situé à 20 minutes du centre de Genève et habituellement pas ouvert à ce type d’événement. Mais Il s’est révélé être idéal, propice à la réflexion, au brainstorming et à la créativité ! Une belle salle équipée a accueilli les différentes séances de travail et un chef et son équipe assuraient les repas.

Étiez-vous également hébergés sur place ?

Non, les membres du Comex ont été hébergés à l’Hôtel Métropole, au cœur de Genève. Nous avons d’ailleurs, le premier soir, pris un temps d’accueil au MET rooftop, une terrasse située sur le toit de l’hôtel qui possède une vue incroyable sur le lac Léman, la ville et les Alpes.

Quels étaient les objectifs de ce séminaire ?

D’abord, il était essentiel pour les membres du Comex de se retrouver physiquement après des contacts purement digitaux. Ensuite, il était nécessaire de faire un point sur la stratégie de l’entreprise, dans un contexte de transformation. Ils ont d’ailleurs été accompagnés dans leurs réflexions par deux intervenants extérieurs. Le premier, ex-P-Dg et ex-Dg de grandes entreprises tech, qui travaille actuellement pour un fonds d’investissement, est venu témoigner, en visio depuis New-York, de la transformation digitale, des nouvelles façons plus hybrides de travailler et des investissements dans la tech. Et le second, consultant et spécialiste du leadership, a évoqué les dernières tendances du management dans un cadre de transformation. On a parlé avec lui intelligence collective, méditation et même yoga.

Quel regard portez-vous sur les professionnels suisses ?

À tous les moments de ce séminaire, ils ont été très agréables, efficaces et professionnels. Nous avons par exemple passé peu de temps à l’hôtel et nos contacts ont été très conciliants quand nous n’avons pas utilisé leur salle de séminaire. Enfin, nous avons effectué une activité d’une heure avec Initium, qui propose d’assembler soi-même une montre mécanique. La petite équipe qui a animé ce temps de respiration a vraiment été très sympa et l’activité a été très appréciée.