Idée incentive : Immersion dans l’art de la fabrication des boîtes à musique
C’est en 1811 que la boîte à musique fait son arrivée à Sainte-Croix en Suisse, 15 ans après son invention par Antoine Favre à Genève. En quelques décennies, cette commune de la région d’Yverdon-les-Bains, frontalière du Jura français, devient la capitale de la fabrication de boîtes à musique. A la fin du XIXème siècle, une quarantaine de manufactures en produisent.
Une féérie mécanique
Aujourd’hui, ce savoir-faire est toujours perpétué par la société Reuge qui crée de luxueux objets d’art répondant à la demande actuelle. Instrument de musique, bateau, animal ou vaisseau spatial faisant résonner la mélodie de Star Wars, la boîte à musique est un trésor de précision pouvant prendre une forme insolite.
Elle produit de 17 à 144 notes, et un son authentique grâce à un ensemble de lames d’acier accordées manuellement. L’entreprise Reuge fabrique également d’incroyables automates oiseaux chanteurs. Autant de créations qui impliquent une complexité horlogère et requièrent une grande finesse d’exécution de la part des différents artisans intervenant sur une pièce.
Tout un patrimoine sauvegardé, à découvrir lors d’une visite guidée
Deux lieux permettent d’admirer ces objets enchantés, à commencer par le CIMA, Centre international de la mécanique d’art à Sainte-Croix. Il possède un musée comptant environ 400 automates d’art, boîtes à musique, oiseaux chanteurs, et instruments divers de musique mécanique, avec des créations aussi étonnantes que des automates qui écrivent ou tricotent. On y découvre aussi l’histoire et les étapes de fabrication d’une boîte à musique, et le fonctionnement d’un automate.
Non loin, à L’Auberson, le Musée Baud rassemble la collection des frères Baud, soit une soixantaine de pièces produites entre 1750 et 1950 et allant de l’automate à l’orchestrion, cette boîte à musique orchestre utilisée dans les soirées dansantes à l’époque.
Pierrot écrivain @MuséeCIMA
En 2021, il est prévu que ces deux collections soient rassemblées en un seul lieu, au sein du CIMA qui va transformer ses locaux afin d’accueillir la collection Baud. D’ici là, chacun de ses musées peut faire l’objet de visites pour les groupes d’entreprises, qu’il s’agisse de séminaires ou d’invitations de clients. Jusqu’à 60 personnes au musée Baud, et jusqu’à 120 participants au CIMA, les groupes étant ensuite divisés pour une découverte confortable. Le CIMA dispose par ailleurs d’une salle de concert de 100 places, pouvant aussi être le cadre d’une conférence ou d’une réception.
Voir les artisans à l’œuvre pour agrémenter un programme de séminaire ou incentive
Pour ceux qui voudraient approcher de plus près ce savoir-faire, le Musée Baud ouvre son atelier de réparation aux petits groupes (10 personnes max). De son côté le CIMA peut organiser une rencontre, en petit comité (6 à 15 personnes selon les cas) avec des artisans dans leur atelier, tels que François Junod, célèbre créateur d’automates, un pendulier ou un constructeur de harpes. L’occasion d’échanger de manière privilégiée avec ces orfèvres du mouvement mécanique. Leurs compétences deviennent rares.
Une candidature à l’inscription au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco portant sur les « savoir-faire en mécanique horlogère et en mécanique d’art » sera justement déposée en mars 2019, pour faire reconnaître leur valeur.
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