Urban Art Academy : quand le street art motive l’entreprise
D’après Bansky, le célèbre et mystérieux artiste de street art, c’est pendant les événements de mai 1968 qu’est né le street art moderne, en particulier le pochoir, une des techniques de l’art urbain qui, 50 ans après, s’exprime toujours sur les murs de nos villes. Le pochoir est une des techniques enseignées par l’Urban Art Academy, une école inédite de graffitis, d’art urbain et de street art située à Martigny en Suisse, à une heure de Genève. Effectivement, il n’existe que très peu de lieux de transmission identiques en Europe, voire dans le monde !
Un véritable engouement pour les arts urbains
À l’origine de cette unique école, ouverte en janvier 2018, on trouve un couple d’artistes très créatifs : Agnieszka Duvoisin, scénographe et illustratrice, et David, son mari, une figure dans le monde de l’art urbain, connu sous le nom de NadaOne. « Nous sommes actifs dans le monde de l’art urbain depuis 25 ans, explique Agnieszka Duvoisin, Directrice générale et Fondatrice. Il y a un an, on nous a demandé d’intervenir dans les écoles, d’accompagner des enfants en difficulté ou de travailler avec des seniors. Et nous nous sommes rendus compte que la transmission des techniques d’art urbain suscitait un véritable engouement ».
Une formidable activité de team building
Très vite, l’Urban Art Academy prend vie à Martigny dans un lieu convivial qui regroupe non seulement des espaces de création, mais aussi un café, une galerie et d’une boutique vendant tout le matériel nécessaire. C’est un grand lieu d’échange où l’on croise des populations très variées. « Avec l’art urbain, il n’y a pas de limite d’âge, reprend Agnieszka. Tous les publics peuvent s’exprimer ». Y compris les collaborateurs d’une entreprise. Car le graffiti, l’art urbain ou le street art peuvent se transformer en formidable activité team building, encadrée par des artistes passionnés. Et toutes les techniques se prêtent au jeu : pochoir, lettrage, mosaïque, customisation d’objet, upcycling (recyclage en bon français, récupérer des produits dont on ne se sert plus pour les transformer), etc.
Casser les codes
« L’art urbain est un art très libéral, qui autorise une vraie liberté d’expression et qui casse les codes traditionnels de l’art », explique Agnieszka Duvoisin. Casser les codes, sortir de sa zone de confort, laisser libre cours à son imagination… Voilà des objectifs que l’on fixe souvent à une activité de team building. Si les entreprises peuvent se rendre sur place, à Martigny, les artistes animateurs se déplacent aussi, avec tout le matériel et parfois là où il peut y avoir un support. Comme ce grand mur, dans cette entreprise, que 200 collaborateurs ont transformé en une fresque originale. « Les sept animateurs ont juste posé préalablement quelques traits de construction et repassé sur la fresque pour la finaliser. Il y avait chez les collaborateurs une vraie découverte et une vraie satisfaction du travail fait ensemble, dans une ambiance sans pression » raconte Agnieszka. Peut-être qu’un futur Bansky se cache parmi ces artistes d’un jour…
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