Le style de Marco Odermatt, une inspiration pour les #eventprofs
« Je me suis amusé ! ». C’est avec cette phrase que le suisse Marco Odermatt a ponctué sa 9e victoire de rang en slalom géant, en cet hiver 2024. Dans cette discipline de ski alpin, cela fait même 3 ans qu’il n’a pas quitté le podium d’une course à laquelle il a participé. Les observateurs disent de lui qu’il est un génie. Un génie intouchable. Originaire de Buochs, dans le canton de Nidwald, une petite ville de 5000 habitants au cœur de la Suisse et au bord du lac des Quatre-Cantons, le skieur star de 26 ans possède déjà tous les records sur une saison de ski. Il a tout gagné. Et n’est pas prêt de s’arrêter.
À l’instar de Roger Federer, dont le style et le jeu sont inspirants pour les organisateurs de séminaires et d’événements, et même si le ski n’est pas aussi universel que le tennis, Marco Odermatt est entrain de marquer l’histoire de sa discipline. Une telle domination inspire en premier lieu le respect et suscite aussi la curiosité : que peut-on apprendre d’un tel champion ? Que met-il en place pour être performant à quasiment toutes ses sorties en compétition ? Quelles inspirations peuvent-être utiles à un organisateur de séminaires et d’événement qui, lui aussi, a souvent des objectifs élevés ?
Voici les 5 caractéristiques qui créent sa singularité :
1. Il n’y a pas que ça dans la vie
Marco Odermatt oublie le ski en pratiquant le wakeboard, le ski nautique, le tennis ou encore le golf. Le lac des Quatre-Cantons lui offre une aire idéale pour le canoë. Paraît-il à un excellent niveau ! Il dit d’ailleurs préférer le maillot de bain au casque de ski… Se nourrir le corps et l’esprit de références en dehors de sa discipline permet d’apporter des éléments nouveaux, de se renouveler, de casser une routine qui peut s’avérer usante. On reste en éveil de ce qui se passe ailleurs pour enrichir sa pratique phare.
2. Le plaisir est plus fort que l’objectif
Le skieur suisse ne rêve jamais d’une médaille d’or, mais simplement de prendre le départ de la course et de s’éclater, pas plus que cela. La simple joie d’être dans ce qu’on aime faire est une force libératrice qui déplace des montagnes. Odi – son surnom — est toujours dans le jeu. Miser sur le plaisir est aussi certainement une opportunité pour faire baisser le stress. Mais ne nous y trompons : la victoire est belle à la fin, et appréciée ! Mais elle n’est pas une finalité, elle n’est pas le moteur de la pratique.
3. Un savoir-faire incroyable et un feeling exceptionnel
Hans Knauss, un ancien champion de ski autrichien, est sous le charme : « Ce n’est pas grâce à ses grosses cuisses, à la rage et à la force qu’il gagne. Mais c’est grâce à un savoir-faire incroyable, associé à un feeling exceptionnel. C’est ce qui le rend si agréable à le regarder. » La maîtrise de la technique est indispensable, mais ce qui fait la différence, c’est la capacité à ressentir le terrain, à l’apprivoiser, à en faire son allié. La sensation du moment au service du savoir-faire…
4. Simplicité, humilité et fidélité
Marco Odermatt, malgré les résultats prodigieux et son statut de phénomène, reste très accessible. Il n’a pas de structure privée, comme beaucoup de star, mais a souhaité se maintenir simplement dans le giron de l’équipe nationale suisse. Il est toujours dans le partage, distille ses conseils comme accepte d’en recevoir de ses coéquipiers. Alors qu’il est sollicité par toutes les plus grandes marques de matériel, il est resté fidèle à Stöckli, une entreprise artisanale de Lucerne, depuis qu’il a 12 ans. Il a rencontré son amie… à l’école maternelle locale ! Bref, ce qui compte, c’est le bien-être. Les résultats dépendent de la cohérence déployée à tous les niveaux du projet et du partage constant avec ses pairs.
5. Personne ne peut l’imiter…
Marco Odermatt est singulier dans sa personnalité, dans sa technique, dans son matériel, dans son comportement… Tout est aligné. Il a fait des choix audacieux qui lui permettent aujourd’hui de casser les codes de sa discipline et d’y briller. Mais il connaît ses limites, ce qui réduit les risques. Sa décontraction n’a égale que sa détermination. Il parle toutes les langues de Suisse, un choix qui lui permet d’être en proximité avec tout le monde dans le pays… et d’être reconnu comme le digne successeur de Roger Federer dans le cœur des Suisses !
Préparation soignée, adaptabilité aux imprévus, gestion efficace de la pression et forte capacité à travailler en équipe... Ces compétences universelles sont indispensables pour exceller, que ce soit sur les pistes enneigées ou dans les coulisses d'un événement.
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