Un mot sur les enjeux de l’événement que vous avez organisé…

Un cabinet d’avocats bruxellois nous confie, depuis plusieurs années, l’organisation d’un incentive à la montagne, qui a pour objectif de remercier l’ensemble des collaborateurs. L’événement a lieu tous les deux ans. Avant cette édition, qui s’est déroulée du 28 au 30 janvier 2022 à Villars-sur-Ollon, nous les avons emmenés à Chamonix, Courmayeur, La Clusaz ou encore La Thuile. L’idée est de trouver une station de ski située à moins de deux heures de l’aéroport de Genève, facilement accessible depuis Bruxelles.

Comment choisissez-vous la destination ?

D’abord, je vous l’ai dit, l’accessibilité. Ensuite, la capacité hôtelière. Il nous faut entre 40 et 45 chambres en single ou twin. Rares sont les hôtels qui, en pleine saison, possèdent cette capacité. Nous regardons aussi le domaine skiable et l’offre de la station. En effet, nous nous devons de satisfaire les envies de tous les collaborateurs, qu’ils soient excellents skieurs, débutants, snowboarders ou encore adeptes des balades en raquettes ou autres. Bref, comme nous veillons à proposer une multitude d’activités, nous regardons l’offre de toutes ces petites activités qui permettent de donner du rythme à l’événement tout en satisfaisant des demandes très variées.

Votre objectif est de satisfaire tout autant le groupe que chaque individu…

Effectivement. D’habitude, dans ce genre d’incentive, nous élaborons le programme avec le chef d’entreprise et son assistante. Toutes les options que nous présentons sont validées par le patron. C’est très simple. Dans le cas de figure de ce cabinet d’avocats, nous gérons les envies des uns et des autres. Comme chacun est libre de faire ce qui lui plaît, nous construisons un séjour à la carte. Même si les souhaits sont exprimés via une interface web, il nous reste beaucoup de coordination.

Quels ont été les principaux éléments de contenu de cet incentive ?

Le groupe de 72 personnes – ils devaient être 104 au départ, mais la Covid-19 est passé par là… – est arrivé en fin de matinée à Villars-sur-Ollon et tout le monde s’est installé au Villars Alpine Hôtel, l’ancien hôtel Victoria, qui venait de rouvrir suite à des travaux. La première après-midi proposait, au choix, trois activités : du ski, du snowboard ou une balade en raquettes avec un guide. Après cette longue journée, nous sommes restés à l’hôtel pour un apéritif et le diner. Le lendemain, même principe. Chacun pouvait suivre (ou pas) de nouvelles activités : toujours du ski, la visite des Mines de Sel de Bex, une promenade à ski de fond ou bien une balade en chiens de traineaux sur le Glacier 3000 aux Diablerets.

Chiens de traineaux sur le Glacier 3000 

Avez-vous prévu un temps où tout le monde a pu pratiquer la même activité ?

Oui. En fin d’après-midi, tout le monde s’est retrouvé pour prendre un train vers le lieu-dit Bretaye, au cœur du domaine skiable de Villars, pour un snow challenge autour de la glisse et de l’utilisation de luges diverses et variées. Puis nous avons terminé la soirée au restaurant Crumbs Café, privatisé pour l’occasion, autour d’une fondue au fromage aussi typique que délicieuse, avant de redescendre en train vers Villars. Le lendemain, la dernière matinée a vu le groupe encore se diviser entre le ski, le curling et le parapente. Puis nous avons quitté Villars en début d’après-midi pour rejoindre l’aéroport de Genève, puis Bruxelles.

Un mot sur les professionnels avec qui vous avez été amenés à travailler sur le projet…

D’abord, je veux insister sur le fait que tout a parfaitement fonctionné pour mes clients qui ont vécu un excellent séjour et une expérience formidable. Au final, c’est l’unique chose qui compte. Mais l’événement, pour l’organisateur que je suis, n’a pas été simple à réaliser. Ce n’est pas propre à la Suisse, mais on sent bien qu’après la crise sanitaire, tout le monde, y compris l’agence que je dirige, a besoin d’une période de réadaptation, dans cette phase de reprise, pour retrouver des processus de collaboration plus rigoureux.

Entre les changements quotidiens liés aux collaborateurs qui attrapent la Covid-19, le contact de l’hôtel qui tombe malade, une jeune équipe en place à l’hôtel, une erreur dans les coordonnées bancaires transmises pour les acomptes d’un prestataire, une annulation d’avion pour le retour et la surcharge de communication que tout cela provoque, on sent bien que la crise sanitaire a laissé des traces dans le fonctionnement des structures, quelles qu’elles soient. Bref, nous nous en sommes sortis, mais ça a été très compliqué. Nous retiendrons quand même que tous les professionnels côtoyés sont restés très aimables et toujours très accueillants, malgré ces difficultés.

Vue sur la station de Villars