La pratique du fatbike est plutôt confidentielle pour l’instant, quoiqu’elle se développe depuis quelques années. Nous vous avions déjà parlé de cette activité à la fois stimulante et accessible, et de plusieurs stations suisses qui la proposent. Il s’agit d’un vélo à pneus larges, prévus pour une adhérence renforcée sur divers terrains. 

Pédaler sur la neige ?

Après avoir testé le fatbike avec assistance électrique dans la station d’Andermatt, Gwendoline, de l’agence CWT Meetings & Events dit avoir « été surprise : la sensation de rouler sur la neige rend l’expérience très différente d’autres activités, avec un côté insolite. C’est une bonne découverte, surtout qu’à Andermatt des chemins damés sont prévus exprès ».

A Andermatt les chemins sont damés exprès pour la pratique du Fatbike 

Selon que le terrain est plat ou pentu, la neige poudreuse ou fraîchement damée, l’expérience sera assez différente ; et sur glace, plus délicate, comme le confirme Pierre, de l’agence MCI France : « Mieux vaut éviter les terrains glacés. Autrement rouler sur la neige est très agréable, et comme on peut s’aider de l’assistance électrique, ça va tout seul en montée et on se retrouve à prendre de la vitesse rapidement. »

Pour qui et comment le proposer

Accessible à tout le monde ou presque, en particulier quand le modèle est équipé de l’assistance électrique, le fatbike a sa place dans les programmes incentives et dans les séminaires en montagne. C’est une activité facile à prévoir en alternative au ski notamment, et que l’on peut pratiquer en groupe. « Le fait que les participants puissent aller se balader seuls, dans une relative autonomie, est assez intéressant » explique Gwendoline.

Sur circuit balisé ou non, l’avantage est que l’on peut explorer plus largement une station ou un village, comme à Andermatt où la topographie s’y prête, et prévoir des parcours sur le mode décontracté ou sportif, selon l’envie.

« Cela peut faire partie d’un ensemble d’activités proposées à la carte, et on peut très bien imaginer une balade qui allierait la sortie à une découverte ou une rencontre »  suggère Pierre, qui conseille également de faire une reconnaissance du parcours au préalable.