Dans quelles circonstances avez-vous organisé un événement en Suisse ?

Le rôle d’Amaury Média est de commercialiser les espaces publicitaires du journal, du site, de la chaîne et du magazine L’Équipe ainsi que de France Football, Sport & Style, Vélo Magazine et le Journal du Golf. Nous organisons donc des événements RP pour approcher nos clients dans des contextes différents des rendez-vous professionnels classiques. Il nous arrive aussi de réaliser des rendez-vous autour d’un thème, en partenariat avec des associations professionnelles. En l’occurrence, le Club des Annonceurs cherchait à monter un événement autour de l’intelligence artificielle (IA) et de ses impacts dans les entreprises. Chez Amaury Média, nous ne maîtrisons absolument pas ce sujet. Mais nous connaissions Claire-Lise Rimaz, encore responsable de la communication et des partenariats de Suisse Tourisme à l’époque, avec qui nous avions déjà monté de beaux projets à Crans-Montana ou à Montagne Alternative. Elle nous a alors parlé de l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) et de son écosystème très avancé sur le sujet.

Lausanne, EPFL - Rolex Learning Center 

Quel était le contenu de votre visite ?

D’abord, je dois dire que c’était un programme très intéressant à élaborer. Nous sommes partis en TGV Lyria, un de nos partenaires, pour arriver à Lausanne le mardi soir. Nous avons logé à l’hôtel Beau Rivage Palace. Nous avons passé le lendemain à l’EPFL, qui a parfaitement accueilli notre groupe de 15 personnes. Nous y avons rencontré des étudiants, des start-ups, des professeurs, des chercheurs… dont Rachid Guerraoui, une sommité mondiale de l’IA. En fin d’après-midi, nous nous sommes quand même rendus au Musée Olympique, un passage obligé pour une marque comme la nôtre ! Pour l’anecdote, Francis Gabet, directeur du musée, est l’ancien directeur du marketing de L’Équipe. Nous étions donc doublement en pays de connaissance… Le soir, nous avons dîné à l’hôtel dont la cuisine est signée Anne-Sophie Pic.

Beau-Rivage Palace, Lausanne et sa vue sur le Lac Léman 

Avez-vous aussi expérimenté l’impact de l’IA sur le secteur des médias ?

Effectivement, le lendemain, nous avons visité le quotidien suisse Le Temps, pour appréhender les effets de l’IA sur des métiers plus proches des nôtres. Gaël Hurlimann, rédacteur en chef du numérique du journal et responsable de la Factory digitale de Ringier Axel Springer Schweiz AG, le groupe de presse auquel appartient le titre, nous a apporté un témoignage sur la manière dont les algorythmes peuvent aider la rédaction d’articles, en particulier des titres. Enfin, nous avons, à l’hôtel, rencontré d’autres start-up et professionnels du sujet. Je me souviens d’Alexis Dufresne, fondateur et P-Dg de Faveeo, un outil de curation qui utilise l’intelligence artificielle. Nous avons également, dans un autre moment de divertissement, visité Chaplin’s World, le musée consacré à Charlie Chaplin à Vevey. J’y allais à reculons, mais l’expérience était vraiment top.

Que pensez-vous en général des professionnels suisses et quelles évolutions prévoyez-vous pour vos opérations ?

À chaque fois, l’accueil est très pro et très chaleureux. C’est un pays facile d’accès quand on est en France. La Suisse est vraiment une destination idéale pour monter un voyage avec ses clients. Nous y reviendrons d’ailleurs prochainement, peut-être autour du même thème, mais avec évidemment d’autres clients. Par ailleurs, nous décidons de plus en plus d’intégrer à ces voyages des thèmes forts. Le succès de ce type d’événement dépend désormais de la valeur ajoutée apportée par le contenu.